Lavoir de la Roche et Lavoir Saint Nicolas

Patrimoine culturel Près du camping, on peut approcher le grand lavoir rectangulaire de La Roche du XVIIIe-XXe s. en schiste, couvert d'ardoise. Ce grand lavoir, le plus important de la commune pendant plus de deux siècles, est construit selon un plan rectangulaire. Il est couvert sur les quatre côtés, la couverture en ardoise et la charpente reposant sur des poteaux en bois disposés en quinconce. Les lavandières se tenaient sur le pourtour, sur les grandes plaques en schiste protégées par un muret. C'est en 1724 que Jacques-René Le Prestre de Lézonnet, baron de Châteaugiron, propriétaire de la métairie et des terres de La Roche, autorise les paroissiens à construire un lavoir, simplement clos par un mur, à proximité de la fontaine de La Roche. En 1741, le seigneur de Châteaugiron prend à sa charge les travaux de maçonnerie et de pavage du lavoir. En 1879, l'édifice est agrandi et en 1928, il adopte son aspect définitif, avec la mise en place de la couverture. Et près de la chapelle St-Nicolas, un petit lavoir portant son nom, en bois, couvert d'ardoise, borde l'Yaigne. Ce lavoir est assez récent puisqu’il date de l’entre-deux guerres. Les lavoirs se développent surtout au 19ème siècle, ils ne servent pas toujours à laver le linge mais essentiellement à le rincer (ça demande plus d’eau). Le lavoir est aussi un lieu uniquement autorisé aux femmes. Les hommes étaient interdits quittent à être moqués, aspergés d’eau voir jetés dans la rivière. C’est un endroit où les femmes pouvaient chanter, plaisanter, parler entre elles. C’est aussi un lieu régit par des règles.